Le 4 septembre, des sénateurs ont déposé une proposition de loi visant à soumettre les sports mécaniques à des prescriptions particulières, qui seraient définies par décret.

Il appartient aujourd'hui au gestionnaire de veiller à l'absence de dépassement des valeurs limites d'émergence globale du bruit perçu par autrui dans l'environnement. L'obligation d'homologuer par arrêté ministeriel des circuits de vitesse est toujours valable.
Pour les auteurs de la présente proposition de loi, "la France possède un riche patrimoine et une tradition dans les sports mécaniques, avec des événements emblématiques tels que les 24 heures du Mans, le rallye de Monte-Carlo ou le grand prix de France de Formule 1". C'est pour soutenir cette activité économique que les élus proposent de modifier le Code de l'environnement, et plus particulièrement son article L571-6, qui prévoit que les activités bruyantes peuvent être soumises à des prescriptions générales, voire à une procédure d'autorisation. Il faudrait donc y inclure des aménagements particuliers pour les sports mécaniques, tout en conciliant la tranquillité du voisinage, la santé auditive du public, et la pratique de ces activités.