Les chiffres du bruit

Le coût social du bruit en France
En 2016, le Conseil National du Bruit (CNB) a publié une étude sur « l’approche économique du bruit » et notamment l’évaluation des coûts induits par le bruit. L'étude, réalisée par le cabinet EY (anciennement Ernst &Young), financée par l’ADEME estime le coût sur la santé du bruit des transports à 11,5 milliards d’euros par an en France, dont 89% induit par le trafic routier. Les troubles du sommeil représentent l’impact le plus fort (54% du coût total sur la santé), devant la gêne (40%) et les maladies cardiovasculaires (6%).
Dans sa feuille de route 2020-2022, le CNB s'est engagé à poursuivre et développer les études sur le coût social du bruit. En 2021, l'ADEME a choisi un nouveau cabinet afin d'affiner l’estimation du coût social du bruit en France et proposer des mesures d’évitement convergentes air et bruit. La nouvelle estimation n'est pas encore disponible.
En juin 2021, Le CNB et l'ADEME dévoilent les résultats de leur nouvelle étude sur l'évaluation du coût social du bruit en France. Cette étude aboutit à une augmentation très significative (+98,3 Md€/an) par rapport à la première étude publiée par l’ADEME en 2016 : 147,1 milliards d'euros par an !

Premier rapport mondial sur l’audition
Près de 2,5 milliards de personnes dans le monde, soit une personne sur quatre, souffrira de déficience auditive à des degrés divers d’ici à 2050, avertit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans le premier rapport mondial sur l’audition. Si l’on ne fait rien, au moins 700 millions de ces personnes auront besoin de soins auriculaires et auditifs et d’autres services de réadaptation. Le rapport montre qu’il faut intensifier rapidement l’action menée pour prévenir et combattre la perte d’audition en investissant dans les soins auriculaires et auditifs et en les rendant plus largement accessibles. Il a été établi que les investissements dans les soins auriculaires et auditifs étaient rentables : l’OMS estime que pour 1 dollar des États-Unis d'Amérique investi, les gouvernements peuvent escompter un gain de près de 16 dollars.
Crédit photo : All Ears International/G. Vaughan

Evolution de la perception du bruit liée à la crise sanitaire
83 % des personnes ayant répondu à cette enquête étaient déjà plutôt sensibles ou très sensibles au bruit avant le confinement, on notera cependant que, globalement, 57 % des répondants s’estiment aujourd’hui plus sensibles à la qualité de l’environnement sonore qu’auparavant. 60 % des personnes les moins sensibles à leur environnement sonore avant le confinement le sont devenues après, contre 49 % parmi les personnes se déclarant sensibles au bruit.
Tous les chiffres du bruit

Enquête Opinionway 2022 : « Les enseignants et le bruit à l'école »
Opinionway a enquêté auprès de 318 enseignants tous niveaux confondus (de la maternelle à l'enseignement supérieur). Le port du masque oblige à parler plus fort pour 95% des enseignants. De plus, ce port du masque a augmenté le niveau sonore dans la classe pour 72% des enseignants.
des télétravailleurs à temps plein utilisent un casque ou des écouteurs minimum deux heures par jour, contre 12 % avant la crise sanitaire
(JNA, mars 2021)

Enquête Ifop-JNA - La place de l’audition dans la santé des Français : Impacts COVID-19
23% des télétravailleurs à temps plein utilisent un casque ou des écouteurs minimum 2 heures par jour (vs 12% en moyenne) et 65% indiquent que cette durée d’écoute quotidienne s’est intensifiée avec la crise sanitaire (vs 39% en moyenne). Plus d’un tiers des télétravailleurs quotidiens ont déjà ressenti souvent des troubles auditifs suite à l’usage de ces appareils (casque, écouteurs), soit presque le triple de la moyenne. Conséquence logique de cette surexposition aux nuisances sonores, 25% d’entre eux ont recherché des informations concernant leur audition au cours des 12 derniers mois (vs 14% en moyenne).

Sondage sur les Victimes de Nuisances Sonores Nocturnes à Paris, collectif Droit au Sommeil PARIS
Individus bruyants sur la voie publique (75 %), activités bruyantes des Cafés-Restaurants (58 %) et véhicules motorisés (52 %) sont les principales causes des nuisances sonores nocturnes à Paris. Les victimes dénoncent notamment les personnes alcoolisées ou droguées sur la voie publique (56 %), les terrasses des Cafés-Restaurants (45 %), et les deux-roues motorisés (47 %). 2 victimes sur 3 subissent les nuisances depuis plus de 2 ans. Pour 93 % des victimes, les nuisances sonores étaient déjà présentes avant le confinement, mais pour la majorité, elles se sont amplifiées depuis le déconfinement. On constate que la nuit parisienne est de plus en plus bruyante : 83 % des sondés relatent une aggravation des nuisances sonores nocturnes depuis l’époque où ils ont emménagé.
des télétravailleurs affirment que la pollution sonore a des répercussions sur leurs comportements et dégrade leurs conditions de travail
(Enquête Ifop - JNA, octobre 2020)

Enquête Ifop - JNA « Comprendre la parole au travail, un défi ? »
Plus d’un actif sur deux en télétravail (53%) déclare être gêné par le bruit et les nuisances sonores sur son lieu de travail. Pour plus de 80% des télétravailleurs, la pollution sonore a des répercussions sur leurs comportements et dégrade leur qualité de travail. Alors que la gêne auditive provoque des difficultés de compréhension de la parole lors de conversations téléphoniques pour 50% des actifs en poste, cette proportion s’élève à 65% chez les télétravailleurs.
des personnes les moins sensibles à leur environnement sonore avant le confinement le sont devenues après
(Enquête CidB - juillet 2020)

Enquête sur l'évolution de la perception du bruit liée à la crise sanitaire, CidB, juillet 2020
Une sensibilité au bruit accrue
83 % des personnes ayant répondu à cette enquête étaient déjà plutôt sensibles ou très sensibles au bruit avant le confinement, on notera cependant que, globalement, 57 % des répondants s’estiment aujourd’hui plus sensibles à la qualité de l’environnement sonore qu’auparavant. 60 % des personnes les moins sensibles à leur environnement sonore avant le confinement le sont devenues après, contre 49 % parmi les personnes se déclarant sensibles au bruit.
des français ont ressenti des bénéfices en termes de santé liés à la réduction des sources de bruit durant la période de confinement
(Enquête CidB - juillet 2020)

Enquête sur l'évolution de la perception du bruit liée à la crise sanitaire, CidB, juillet 2020
Une santé améliorée
Durant la période de confinement, des bénéfices en termes de santé liés à la réduction des sources de bruit ont été ressentis par 76 % des répondants. Ces bienfaits ont été notables en ce qui concerne la réduction de la gêne (76 %), la diminution de la fatigue (45 %), l’amélioration de la qualité du sommeil (40 %), l’augmentation de la concentration (40 %), la baisse de l’énervement (25 %).
des français pensent que mettre en place des mobilité « douces » moins bruyantes pour les déplacements quotidiens est un moyen efficace de réduire l'impact des bruits de circulation sur l'environnement sonore
(Enquête CidB - juillet 2020)

Enquête sur l'évolution de la perception du bruit liée à la crise sanitaire, CidB, juillet 2020
Des transports moins bruyants et surtout moins de déplacements
Mettre en place des mobilités « douces » moins bruyantes pour les déplacements quotidiens (38 %) et limiter les déplacements (13 %) sont des moyens efficaces de réduire l’impact des bruits de circulation sur l’environnement sonore.
Baisses comprises entre 52% et 86% de l’énergie sonore générée par les circulations ferroviaires
(Rapport Bruitparif, juillet 2020)

Rapport Bruitparif, Les modifications de l’environnement sonore en Île-de-France constatées lors de la période de confinement
Les riverains des chantiers à l'arrêt, en particulier ceux du Grand Paris Express, peuvent également profiter du silence, jour comme nuit, avec l’arrêt des chantiers qui s’est généralisé depuis le 18 mars 2020. Le graphique ci-joint illustre les diminutions très importantes observées du bruit ambiant sur les périodes diurnes et nocturnes aux abords de certains chantiers qui font l’objet d’une surveillance continue par Bruitparif (voir https://chantiers.sgp.bruitparif.fr/ ). En fonction des chantiers et des autres sources de bruit potentiellement en présence, la baisse des niveaux sonores observée les jours ouvrés varient entre 6 et 22 dB(A) en journée et entre 5 et 18 dB(A) la nuit.
des habitants d'appartement affirment que la période de confinement leur a donné envie de déménager, soit trois fois plus que les habitants de maison
(Enquête Qualitel - Ipsos, juin 2020)

Le confinement, révélateur des inégalités dans la qualité du logement
20 % des Français ont « mal supporté » leur logement pendant le confinement. A noter : La France des campagnes note mieux la qualité de son logement pendant la période, devant les villes moyennes puis les métropoles (l’Île-de-France arrive en dernier). Un échantillon représentatif de 2 600 Français ont répondu à 63 questions et noté leur logement sur la base de 17 critères dont l'isolation acoustique, qui composent le Qualiscore, indice de la qualité perçue du logement.
Sur une échelle de 0 (pas bruyant) à 10 (très bruyant), l’intensité perçue du bruit autour de chez soi passe de 6,3 points en moyenne à 2,4 points. Il s’agit d’une baisse significative de 3.9 points
(Rapport Acoucité, juin 2020)

Rapport d'Acoucité, Résultats de l’étude « Confinement COVID-19 : impact sur l’environnement sonore »
Les personnes enquêtées étaient invitées à évaluer l’intensité du bruit perçu à leur domicile avant puis pendant le confinement, toutes sources confondues, sur une échelle graduée de 0 (pas du tout bruyant) à 10 excessivement bruyant.Sur une échelle de 0 à 10, l’intensité perçue du bruit, toutes sources confondues, passe de 6,3 points en moyenne à 2,4 points. Il s’agit d’une baisse hautement significative de 3.9 points. Les écarts types sont de 2.4 pour la période normale et 2.23 pour le confinement.
(Insee, novembre 2021)

Chiffres-clés des investissements pour protéger l'environnement (hors climat)

Coût social du bruit en Ile-de-France : 42,6 milliards d’euros par an, soit 29% du chiffrage national
Le réseau routier francilien compte plus de 40 000 kilomètres de routes, dont plus de 1000 kilomètres d’autoroutes et de voies rapides. La région comprend également 1800 kilomètres de voies ferrées et 10 500 bus (32 milliards de voyageurs au kilomètre). Elle compte deux aéroports internationaux et 25 autres aérodromes. La région regroupe 23 % des emplois français (30 % du PIB du pays). C’est la première région économique d’Europe.

Le classement des villes européennes les plus bruyantes
Money a réalisé un classement des villes les plus bruyantes. Leurs experts ont comparé 23 grandes villes d'Europe sur des facteurs tels que la densité de population, les niveaux de trafic routier et aérien et le nombre de lieux de divertissement.
Paris est la ville la plus bruyante, suivie de Londres (8,21/10) et de Rome (4,96/10) loin derrière. Paris compte effectivement un important traffic routier ainsi que neuf gares ferroviaires. Aucune autre ville française ne se retrouve dans le classement.

Consultation citoyenne Mon quartier rêvé, Bouygues Immobilier
Du 18 février au 31 mars 2021, une consultation citoyenne a été organisée pour UrbanEra sur le quartier de demain. Un questionnaire en ligne a été complété par 503 répondants répartis sur tout le territoire. Les français interrogés rêvent de convivialité et de vivre sur une place de village. Et d’impliquer davantage les utilisateurs finaux dans la conception de ses futurs projets.

Le classement des villes françaises les plus propices à la détente
Emma® a réalisé une étude où il a été pris en compte différents facteurs issus du mode de vie et habitudes de sommeil (dont la pollution sonore et lumineuse), des soins de santé et des infrastructures disponibles. Limoges et Carcassonne ont le plus faible niveau de pollution sonore et lumineuse avec un score de 100 tandis que Cannes et Paris ont le niveau le plus élevé pour ces pollutions avec un score identique de 57,51.
(Acnusa - Rapport annuel 2020)
Baromètre Chiffres clés 2019 : rapport annuel 2019 de l'Acnusa
(IPSOS-VINCI – Baromètre conduite responsable 2019)
Baromètre européen de la conduite responsable : progression des incivilités
(Rapport d'activité 2019 de l'Acnusa)
Rapport d'activité de l'Acnusa 2019 : chiffres sur les nuisances sonores générées par le transport aérien
Investissement de la RATP pour réduire les nuisances sonores et vibratoires

Enquête "Les décibels de la discorde" de la JNA - Ifop 2022
Les surdités et les acouphènes sont une source d'inquiétude pour les français. Cette inquiétude, devancée par les cancers (1er rang) et les AVC (2ème rang), se situe devant l'obésité (6ème rang) ainsi que la dépression et le suicide (7ème rang). De plus, les impacts du bruit sur la santé et la qualité de vie sont en hausse depuis 2020 avec un écart de 10 points pour les troubles du sommeil (1 Français sur 2), de 6 points sur la fatigue (54%) et de 7 points sur le stress (51%).

Surdité et déficience auditive, OMS, mars 2021
Près de 2,5 milliards de personnes dans le monde, soit une personne sur quatre, souffrira de déficience auditive à des degrés divers d’ici à 2050, avertit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans le premier rapport mondial sur l’audition, qui paraît aujourd’hui. Si l’on ne fait rien, au moins 700 millions de ces personnes auront besoin de soins auriculaires et auditifs et d’autres services de réadaptation. Ajourd'hui au niveau mondial, 1,5 milliard de personnes sont atteintes d’une déficience auditive plus ou moins prononcée. Parmi elles, 430 millions ont besoin de services de réadaptation. Plus de un milliard de jeunes adultes risquent une déficience auditive permanente évitable car ils ont des pratiques d’écoute non sûres.

PARLONS FORÊT : Perceptions des Français sur les forêts françaises, ONF/Viavoice, février 2021
Les principaux bienfaits de la forêt sont pour 58 % des bienfaits sur les plans personnel et psychologique : « L’air pur » ; « Apaisement, bien être, calme » ; « Ça permet une bonne oxygénation, de se détendre, de déstresser de se sentir bien, libre et de se vider la tête de toute cette pression quotidienne ; « Les odeurs de la nature, ne penser à rien, être en dehors de la ville ».
(SDA-BVA, février 2021)

Baromètre SDA-BVA du « 100 % santé » : une réforme plébiscitée par les Français, en accord avec les préconisations 2021 de l’OMS sur la santé auditive
Afin de pouvoir choisir librement leurs appareils auditifs, 92 % des Français souhaitent que les complémentaires santé remboursent les appareils auditifs de technologies plus avancées et plus personnalisables, au moins autant, voire plus, que les aides auditives de base prises en charge par le 100% santé. Une majorité de malentendants (54 %) préfère choisir librement un équipement plus personnalisable avec un reste à charge. C’est une nouvelle confirmation des études reliant la satisfaction des malentendants à la liberté de choix de leur équipement, même s’ils doivent assumer une partie du prix (à l’exception de la population aux revenus les plus modestes).
(Ircam Amplify, janvier 2021)

Etude sur les pouvoirs du son Sondage OpinionWay pour Ircam Amplify, janvier 2021
Le son comme repère émotionnel fort. Car le stimulus sonore agit de manière singulière sur notre cerveau, il procure également des émotions bien plus fortes qu’aucun autre sens. En effet, en plus de leur utilisation pragmatique au quotidien, les sons portent également une importante dimension sensible. Nos états d’âme et nos émotions sont profondément affectés par notre environnement sonore. Ainsi, 3 Français sur 4 déclarent que les sons du quotidien ont un effet important sur leur humeur, tandis que 81% des répondants indiquent qu’écouter de la musique leur permet de se sentir mieux quand cela ne va pas.
Le bruit des transports routiers, ferrés et aériens provoque des décès prématurés

Sondage sur les Victimes de Nuisances Sonores Nocturnes à Paris, collectif Droit au Sommeil PARIS
Individus bruyants sur la voie publique (75 %), activités bruyantes des Cafés-Restaurants (58 %) et véhicules motorisés (52 %) sont les principales causes des nuisances sonores nocturnes à Paris. Les victimes dénoncent notamment les personnes alcoolisées ou droguées sur la voie publique (56 %), les terrasses des Cafés-Restaurants (45 %), et les deux-roues motorisés (47 %). 2 victimes sur 3 subissent les nuisances depuis plus de 2 ans. Pour 93 % des victimes, les nuisances sonores étaient déjà présentes avant le confinement, mais pour la majorité, elles se sont amplifiées depuis le déconfinement. On constate que la nuit parisienne est de plus en plus bruyante : 83 % des sondés relatent une aggravation des nuisances sonores nocturnes depuis l’époque où ils ont emménagé.
(JNA, février 2020)

Enquête Ifop-JNA « 2020-2030 - Quel avenir pour les oreilles des Français ? »
Dans sa dernière enquête en collaboration avec Ifop, la JNA révèle que 63 % des jeunes lycéens et étudiants indiquent rencontrer des difficultés de compréhension de la parole à cause du bruit dans les classes. "On ne peut que s’inquiéter sur l’optimisation des apprentissages." affirment-ils dans leur communiqué de presse. Les étudiants sont en effet conscients des impacts de ces gênes sur leur état de santé.
(JNA, février 2020)

Enquête Ifop-JNA « 2020-2030 - Quel avenir pour les oreilles des Français ? »
D'après l'enquête de la JNA 2020, 51 % des personnes interrogées n'ont jamais réalisé de bilan complet chez le médecin ORL. Seulement 1 personne interrogée sur 2 affirme s’être déjà rendue chez un médecin ORL pour faire un bilan complet de son audition, seulement 4 jeunes sur 10.
de Français ressentent des acouphènes, dont environ 6 millions "souvent"
(JNA, février 2020)

Enquête Ifop-JNA « 2020-2030 - Quel avenir pour les oreilles des Français ? »
D'après l'enquête de la JNA 2020, il y a une augmentation des personnes concernées par les acouphènes de 31% en 2017 à 39% en 2020. Environ 20 millions de Français ressentent des acouphènes, dont environ 6 millions « souvent ».
(Bruitparif, février 2019)

Rapport d'étude Bruitparif : Impacts sanitaires du bruit des transports dans la zone dense de la région Ile-de-France
(OpinionWay/Audioptic, novembre 2016)

Enquête OpinionWay pour Optic 2000 Audition et vision des 50 ans et plus
L'étude a été réalisée sur un échantillon de 1012 actifs âgés de 50 ans et plus et d'un échantillon de 200 médecins du travail. Un tiers des plus de 50 ans sont touchés par le vieillissement de l'audition.
(Cogedim et Opinion Way – Étude Les Français, le logement et la santé, novembre 2021)

L'impact du logement sur la santé des français
(Association Plurience 2019)

Observatoire Plurience du bien-être dans les immeubles : les principales raisons pour lesquelles on se sent bien chez soi
(Ifop – Qualitel baromètre 2017)

Premier Baromètre Qualitel-Ipsos 2017 sur la qualité de vie à la maison: les Français loin d’être égaux face à la qualité du logement.
(EDF Pulse and You, février 2021)

Synthèse de campagne - Enjoy le silence !, par EDF Pulse and You
(Collectif Droit au Sommeil Paris, 2020)

Sondage sur les Victimes de Nuisances Sonores Nocturnes à Paris, collectif Droit au Sommeil PARIS
Résoudre un problème de nuisances sonores nocturnes à Paris est un véritable parcours du combattant. Cela contribue à dégrader l’image des autorités et à créer de la défiance à leur égard. Les victimes peinent à trouver des interlocuteurs efficaces pour régler leur problème : la plupart des fauteurs de troubles refusent de remédier au problème, la Police intervient peu car la tranquillité publique est du ressort de la Mairie de Paris, la Mairie est incapable d’agir rapidement et efficacement auprès des fauteurs de troubles, les victimes ne savent plus vers qui se tourner, Police et Mairie se renvoyant la balle selon 72 % des victimes. Le système d’information des victimes, de signalement et de suivi est défaillant. 81 % des victimes se sentent abandonnées par les pouvoirs publics. L’impunité vis-à-vis des fauteurs de troubles fait émerger l’idée de laxisme des autorités mais également d’une connivence, d’autant plus que certains fauteurs de troubles se disent protégés par la Police ou la Mairie. La perte de confiance des victimes vis-à-vis des pouvoirs publics est manifeste. 76 % des victimes considèrent que les pouvoirs publics préfèrent protéger l’intérêt économique des fauteurs de troubles plutôt que leur santé.
(Baromètre Qualitel 2017)

Baromètre Qualitel 2017 : les français adaptent leur comportement
(Baromètre Qualitel 2017)

Baromètre Qualitel 2017 : Le bruit réveille les parisiens
Sur le podium des bruits considérés comme les plus gênants, on trouve les fêtes et les soirées (32 % des occupants d’appartement se disent gênés) devant les éclats de voix (29 %) et la circulation (24 %). Un facteur aggravant est évidemment la densité urbaine. Plus on habite une grande ville et plus on a de chances d’être réveillé la nuit, que les bruits viennent des voisins, de l’extérieur, ou de son propre logement. 77 % des Parisiens sont occasionnellement réveillés la nuit, 64 % des habitants de villes plus de 20 000 habitants, 54 % pour les villes de moins de 20 000 habitants et 45 % en zone rurale
(Baromètre Qualitel 2017)

Baromètre Qualitel 2017 : Le bruit et les relations entre voisins
(Sondage OpinionWay pour Saint Gobain Ecophon et La Semaine du Son - janvier 2022)

Enquête Opinionway 2022 : « Les enseignants et le bruit à l'école »
Opinionway a enquêté auprès de 318 enseignants tous niveaux confondus (de la maternelle à l'enseignement supérieur). 66% des enseignants interrogés trouvent également que les salles de classes dans lesquels ils enseignent sont bruyantes (dont 50% qui les trouvent assez bruyantes). De plus, les enseignants ressentent souvent de la fatigue due au bruit (pour 64%). Parfois, les conséquences du bruit ont été telles, que 16 % des enseignants interrogés ont déjà dû prendre un arrêt maladie pour cette raison.(Rapport d'étude du coût social en ile-de-France - Bruitparif - novembre 2021)

Impacts du bruit au travail en Ile-de-France : 3,9 milliards d’euros par an
(Sondage Ifop/JNA, 2021)

Enquête JNA-Ifop 2021 : « Bruit et santé auditive au travail : freins et idées reçues »
Moins d'un actif français sur deux (49%) se dit gêné par le bruit et les nuisances sonores sur son lieu de travail. En télétravail, 1 télétravailleur sur 10 porte un casque ou des couteurs pour se couper du bruit dans ce contexte. Mais l'utilisation d'un casque ne s'accompagne pas toujours d'une utilisation à volume moderé. Par ailleurs, 68% des personnes déclarant sentir une gêne auditive au travail utilisent ces outils, et 78% de ceux qui sont gênés « souvent ».(Understanding Sound Experiences, Epos, 2020)

Rapport Understanding Sound Experiences, Epos, 2020
42 % des collaborateurs souffrent directement du bruit. 34 % doivent répéter leurs propos ou demander à leur interlocuteur de répéter ce qu’il vient de dire. 95 % des travailleurs avaient vu leur concentration et efficacité au travail baisser à cause de problèmes audio. 35 % des personnes interrogées rapportant des sentiments de frustration, d’irritation ou de contrariété. 25 % des utilisateurs finaux ressentaient du stress. 15 % des personnes interrogées éprouvaient même une certaine confusion ou étaient moins sûres d’elles. 79 % des décideurs sont d’accord pour dire que le fait de disposer d’un équipement audio de qualité composé de micro-casques, d’écouteurs et de speakerphones peut atténuer les difficultés liées aussi bien à la qualité sonore des appels que de l’environnement de travail.
(IPSOS - AXA baromètre 2019)

Sondage IPSOS pour AXA : Portrait des fonctionnaires de l'Enseignement et de la Culture
100% des fonctionnaires imputent au moins un facteur professionnel à la dégradation de leur santé/bien-être : 63% par une mauvaise organisation du travail (manques de moyens, conditions de travail, mobilité…) et 62% par un environnement de travail difficile, soulignant particulièrement les relations avec les élèves et les parents, et le bruit. 28% déclarent que leurs conditions de travail se sont dégradées en à peine 2 ans.
(Dares analyses n°041, septembre 2019)

Premiers résultats de l'enquête Sumer 2017 : Comment ont évolué les expositions des salariés du secteur privé aux risques professionnels sur les vingt dernières années ?
(Sondage Ifop/JNA, 2018)

Enquête JNA-Ifop 2018 : « Acouphènes et hyperacousie : fléaux du XXIe siècle ? »
(Enquête du syndicat SE-UNSA 2018)

Enquête du syndicat SE-UNSA 2018 : Vos conditions de travail, on en parle ?
(Étude SoundPrint "Find Your Quiet Place Challenge", décembre 2021)

Étude de SoundPrint : données mondiales sur les niveaux sonores des restaurants, bars, magasins, salles de sports, discothèques...
(Enquête Odoxa, septembre 2021)

Baromètre sport : MotoGP
(Sondage Opinion Way et La Fourchette 2018)

Sondage Opinion Way et La Fourchette : "Les Français & le restaurant : une vraie histoire d'amour"
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- L’exposition au bruit en Europe devrait augmenter | 28-Avr-2010
- Le bruit : un problème pour la moitié des citadins européens | 25-Mai-2010
- Les Français et les nuisances sonores | 30-Jui-2010
- Enquête Villes à Vivre 2010 : le bruit dénoncé par une majorité de citadins du monde | 20-Juil-2010
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- Les nuisances sonores et visuelles comptabilisées | 05-Jan-2009
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