Skip to main content

Exposition à la musique amplifiée dans les lieux de loisir : quels niveaux sonores acceptables ?

 

A la suite d'une consultation publique, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) propose des indicateurs de niveau de bruit en vue d’actualiser la réglementation et de garantir la protection des personnes exposées à de la musique amplifiée dans les lieux de loisir (boîtes de nuit, discothèques, salles de spectacle, etc.).

hcsp-niveaux-sonores-musique-amplifieeA la suite d'une consultation publique, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) propose des indicateurs de niveau de bruit en vue d’actualiser la réglementation et de garantir la protection des personnes exposées à de la musique amplifiée dans les lieux de loisir (boîtes de nuit, discothèques, salles de spectacle, etc.).

Les seuils de dangerosité pour l’oreille dépendent du niveau sonore mesuré en dB(A) (lequel pondère les fréquences selon la fragilité de l’oreille) et de la durée d’exposition. Ainsi, les risques auditifs sont limités si une exposition à 85 dBA dure moins de 8 heures, ou 4 heures à 88 dBA, ou 2 heures à 91 dBA, ou 15 minutes à 100 dBA, etc.

Lors des spectacles pour enfants (moins de 18 ans), le HCSP recommande le strict respect du seuil de dangerosité en vigueur dans la réglementation sur l'exposition au bruit en milieu de travail, à savoir un maximum de 85 dB(A) sur une durée de 8 heures (soit 4 heures à 88 dB(A), ou 2 heures à 91 dB(A), ou 15 minutes à 100 dB(A), etc.).

Dans les lieux de loisir pour adultes, le HCSP préconise :

  • l’affichage en continu des niveaux sonores mesurés en dB(A) sur 15 minutes, associé à l’affichage d’une information sur les niveaux sonores et durées d’écoute sans risque, afin que chacun puisse connaître son niveau d’exposition et de risque potentiel ;
  • des niveaux sonores moyens de 100 dBA mesurés sur 15 minutes et des niveaux crêtes de 120 dBC à ne pas dépasser ;
  • la fourniture gratuite de protection auditive et l’offre d’une zone de récupération auditive avec un niveau sonore inférieur à 85 dBA ;
  • un avertissement pour les femmes enceintes sur les risques de transmission des basses et moyennes fréquences à l’enfant à naître, plus particulièrement fragile au cours des trois derniers mois de grossesse ;
  • etc.

La constitution d’un comité multi-professionnel, pour définir avec précision les domaines d’application couverts, pourrait permettre une meilleure mise en œuvre de ces propositions.

Accéder à la consultation publique.

Expositions aux niveaux sonores élevés de la musique : Recommandations sur les niveaux acceptables HCSP - Septembre 2013 - Lire le rapport final publié le 27 septembre 2013
Une question sur le bruit ?