Skip to main content

Aix-les-Bains encourage l’achat de scooters électriques

En matière de gestion de l’environnement sonore, Aix-les-Bains n’en est pas à un coup d’essai. La ville peut notamment se targuer d’avoir résorbé le premier point noir du bruit ferroviaire. Elle a également reçu un décibel d’or pour l’intégration acoustique d’une surface commerciale en plein centre-ville. Dans le même élan, la municipalité propose aux Aixois une subvention pour l’achat de vélos électriques, une nouvelle mesure qui devrait réjouir les habitants. Par cette action innovante, la ville souhaite privilégier l’acquisition de véhicules, non polluants sur le lieu d’usage, silencieux et en phase avec la politique d’aménagement de voies dédiées aux « déplacements doux ». Ainsi, 250 € sont proposés pour l’achat d’un vélo à assistance électrique et 400 € pour l’acquisition d’un cyclomoteur. Sachant que cette aide peut venir compléter les 400 € que propose l’Ademe pour l'achat d'un scooter électrique, c’est un véritable coup de pouce qui est ainsi proposé aux Aixois soucieux de réduire leur impact sonore et leur empreinte écologique. Il convient en effet de noter que, bien que ne représentant que 8 % du parc total de véhicules, ces engins sont en outre responsables de 10% des émissions de CO2 et de 13% des hydrocarbures imbrûlés. A noter que la Ville donne déjà l’exemple, certains services étant équipés de vélos ou de scooters électriques.

Les vélos à assistance électrique concernés par cette aide financière municipale sont ceux dont les caractéristiques sont fixées par la directive européenne 2002/24/CE : vitesse limitée à 25 km/h ; puissance électrique inférieure à 250 W ; démarrage du moteur à la pédale et interruption du moteur dès que le cycliste arrête de pédaler.

La municipalité a par ailleurs décidé de doter la ville d’un réseau de mesure acoustique associé à un dispositif de suivi de la qualité de l’air. Début juin 2007, trois balises autonomes (solaires) ont ainsi été installées sur des candélabres, pour une durée de 6 mois, permettant ainsi de connaître la qualité environnementale, sonore et atmosphérique, de la ville. Concernant les données acoustiques, il s’agit de connaître plus précisément la réalité sonore des zones où les riverains se plaignent du bruit et de repérer les éventuels problèmes afin d’y remédier en engageant une concertation avec les auteurs des troubles. Les premiers concernés pourraient être les gestionnaires d’établissements de nuit. L’objectif sera alors de les responsabiliser davantage au bruit notamment occasionné par leur clientèle.Source : Ville d’Aix-les-Bains - Services Techniques Aménagements et Environnement Urbains - Dossier de presse - Mai 2007

Une question sur le bruit ?