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La Région Ile de France renforce sa lutte contre le bruit des transports terrestres

La Région a voté à l’unanimité le 30 septembre dernier un plan anti-bruit régional 2011-2021 qui prévoit l’éradication des principaux points noirs de la route et du rail. Le même jour, Bruitparif, observatoire du bruit en Ile de France, a lancé un nouveau site Internet qui permet de connaître en temps réel les niveaux sonores mesurés par ses 30 stations permanentes.

La Région a voté à l’unanimité le 30 septembre dernier un plan anti-bruit régional 2011-2021 qui prévoit l’éradication des principaux points noirs de la route et du rail. Le même jour, Bruitparif, observatoire du bruit en Ile de France, a lancé un nouveau site Internet qui permet de connaître en temps réel les niveaux sonores mesurés par ses 30 stations permanentes.

Le bruit des avions n’étant pas de la compétence de la Région, c’est sur les transports routier et ferroviaire que se concentre son action, entamée en 1994 et appelée à s’intensifier au cours des 10 ans à venir, grâce au nouveau plan de lutte voté à l’unanimité par les élus régionaux.
 Ce plan représente un investissement de 290 millions d’euros, dont 200 millions pour la route et 90 millions pour le rail. Soit un montant global quatre fois plus important que pour la décennie passée.

Ses objectifs sont de deux ordres : amoindrir le bruit à la source quand c’est possible (en expérimentant de nouveaux matériaux ou matériels roulants par exemple) et l’atténuer par des travaux dans les autres cas.

Pour la route, la Région entend en particulier aider les maîtres d’ouvrage concernés (conseils généraux, État…) à résorber les dix principaux points noirs du réseau francilien national (sites où la nuisance est supérieure à 70 dB le jour et 65 dB la nuit) et les axes prioritaires départementaux où les enjeux de santé pour les riverains sont le plus forts. Le tout en soutenant aussi bien la couverture de routes que la pose de murs antibruit et l’isolation de façades.



Les dix points noirs routiers à résorber : A4-A86 à Saint-Maurice, Maisons-Alfort et Créteil; A13 sur le viaduc de Saint-Cloud; A3 à Noisy-le-Sec et Aulnay-sous-Bois; RN 13 à Saint-Germain-en-Laye; A6a et A6b du Boulevard Périphérique à Chevilly-la-Rue; A4 à Charenton et Saint-Maurice ; RN 118 à Bièvres; RN 118 à Sèvres et Meudon; RN 3 à Claye-Souilly; A6 dans l’Essonne (fin de l’opération A6 qualité).

Pour le ferroviaire, il s’agit d’orienter les choix des maîtres d’ouvrage que sont la SNCF, la RATP ou RFF, et de les aider concrètement à financer un programme de recherche sur de futurs matériels roulants plus silencieux, la pose de murs antibruit ou de protections de façades. 

Dans l’immédiat, des opérations en cours seront finalisées : Bondy-Noisy (RER E), Asnières (Transilien), Saint-Denis cité Paul-Éluard (RER D Nord), Vanves-Malakoff (Transilien N)… D’autres seront quant à elles lancées : Vincennes-Saint-Mandé-Fontenay (RER A), Champigny-sur-Marne (RER A), Neuilly-sur-Marne (RER A), Gentilly, Arcueil Cachan (RER B Sud), Boussy-Quincy (RER D Sud)… 


Le même jour, Bruitparif, observatoire du bruit créé par la Région en 2004, a lancé un nouveau site Internet accessible depuis la page d’accueil de son site www.bruitparif.fr. Dénommé « RUMEUR », ce site permet de connaître en temps réel le niveau sonore capté par les 30 stations permanentes installées sur Paris et les sept départements franciliens et d’accéder aux données de plus de 300 autres mesures réalisées au cours des mois précédents lors de campagnes de mesures itinérantes. Les internautes pourront trouver des indicateurs événementiels qui rendent compte des pics de bruit (survols d’avions ou d’hélicoptères notamment), en plus des indicateurs énergétiques qui, eux, ne s’intéressent qu’au bruit moyen sur une certaine période de temps.

Source : communiqué du 30 septembre 2011 : La Région vote à l’unanimité son Plan décennal de lutte contre le bruit routier et ferré

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