L’étude menée par une équipe de l’Institut de médecine du travail de Lodz (Pologne) a consisté à comparer l’audition d’un échantillon de 18 chasseurs et de 28 policiers, avant et après des tirs d’essais. Lors de la séance de tir, les chasseurs ne portaient pas de protection auditive, contrairement aux policiers. Les tests réalisés par émission otoacoustique évoquée transitoire et par audiométrie tonale ont révélé que seuls les chasseurs, 10 minutes après l’essai, montraient une réduction significative de l’émission otoacoustique évoquée transitoire.
Ces résultats indiquent que même des expositions à court terme peuvent entraîner des lésions auditives temporaires et rendre l’oreille plus sensible au bruit dans le futur. De fait, les niveaux sonores des détonations des armes à feu atteignent couramment des niveaux de crête très intenses, compris entre 132 et 165 dB. Avec de tels niveaux, le port de protections individuelles appropriées est donc fortement recommandé.Source : Temporary changes in hearing after exposure to shooting noise. International Journal of Occupational Medicine and Environmental Health
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