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Nuisances aériennes : le cri d’alarme de l’Advocnar

A l’horizon 2020, la Direction générale de l’aviation civile prévoit que les plateformes aéroportuaires parisiennes pourraient accueillir près de 140 millions de passagers. Contre 71 millions en 2002. Des perspectives de développement, et donc de nuisances, qui, selon l’Advocnar, association de lutte contre les nuisances aériennes qui fédère une cinquantaine d’associations franciliennes, sont loin d’avoir été anticipées par les pouvoirs publics. Dans cet ouvrage publié à compte d’auteur, Sébastien Trollé, membre de l’Advocnar et conseiller en lobbying, dénonce en bloc : l’absence d’études épidémiologiques, les revirements politiques sur le dossier du troisième aéroport, la faiblesse des budgets destinés à l’insonorisation des logements les plus exposés, le sponsoring public des compagnies à très bas prix, les écotaxes ne reflétant qu’une infime partie de l’impact environnemental de ce mode de transport.

Si le ton est direct, l’approche reste constructive. Les chiffres cités et les propositions de solutions puisent d’ailleurs largement dans le rapport d’information de la Mission parlementaire présidée par M. François-Michel Gonnot sur « l’Avenir du transport aérien français et la politique aéroportuaire » (juillet 2003).

L’Advocnar milite en faveur de : la construction d’un troisième aéroport dans le Grand bassin parisien ; la limitation du trafic aérien à Roissy-CDG à 400 000 mouvements par an ; l’arrêt des investissements sur la plateforme ; la délocalisation du trafic de fret de Roissy sur l’aéroport international de Vatry (Marne) ; l’arrêt total des vols de nuit à Roissy entre 22h40 et 6h00 ; et la mise en œuvre des procédures d’approche de moindres nuisances.Les poisons du ciel, Sébastien Trollé – ISBN 2952148309 – EAN 9782952148306

Advocnar : BP 54, 95210 Saint-Gratien - www.advocnar.fr

Une question sur le bruit ?