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Ile de France : ouverture d’un nouveau couloir aérien

Le ministère des Transports vient de fixer à février 2005 l’ouverture d’un nouveau couloir aérien pour désengorger le trafic au dessus de l’Ile de France. Ce projet d’amélioration de la circulation aérienne est voué à supprimer un point de congestion dans le Grand bassin parisien. La principale mesure consiste à rajouter un couloir aérien au dessus de 3000 mètres d’altitude pour faciliter la connexion des vols de transit avec les vols vers le sud au départ des aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly. L’effet recherché est la résorption des retards et le rééquilibrage des routes de départ et de transit.

Concernant la maîtrise des nuisances sonores, ce projet de nouveau couloir conçu par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a suivi deux impératifs :
- aucune commune nouvelle ne sera survolée au-dessous de 3000 mètres en raison de la mise en place du dispositif ;
- les modifications des procédures de circulation aérienne actuellement publiées interviendront toutes au-delà de 3000 m, et s’échelonneront entre 3200 m et 5700 m.

La nouvelle répartition des vols, plus équilibrée, entraînera une diminution du nombre de survols moyen sur certaines zones, une augmentation sur d’autres, un maintien de la situation actuelle ailleurs. Pour les départs de Paris-Orly face à l’ouest, le projet de la DGAC entraîne un répartition plus équilibrée des survols à une altitude inférieure à 3000 m. C’est en effet dans une fourchette comprise entre 2000 et 3200 m que certaines communes du sud de l’Essonne vont connaître une baisse, une augmentation ou une stabilisation du nombre de survols par heure.
Les zones concernées par le nouveau couloir :
- axe Briis-sous-Forges/Les Granges-le-Roi : baisse du nombre moyen de vols par heure (de 9 vols/h à 5 vols/h)
- sur et autour de l’axe Saint-Germain-lès-Arpajon/Baulne : faible augmentation du nombre moyen de vols par heure (de 2 vols/h à 3 vols/h) ;
- sur et autour de l’axe Ollainville-D’Huison-Longueville : augmentation plus sensible du nombre moyen de vols par heure (de 1 vol/h à 4 vols/h) ;
- zone comprise entre Bruyères-le-Châtel, Auvers-Saint-Georges, Boissy-le-Sec et Fontenay-lès-Briis : stabilisation du nombre moyen de vols par heure.

Le projet ne remet pas en cause les conditions d’utilisation d’Orly. En l’occurrence, le couvre-feu nocturne et le plafonnement à 250 000 créneaux horaires sont maintenus. La DGAC précise d’ailleurs que les dérogations au couvre-feu sont très marginales : sur les 148 000 mouvements des huit premiers mois de 2004, seulement 26 cas ont été relevés.

Initialement prévu en avril 2004, ce projet avait été différé par Gilles de Robien et Dominique Bussereau, respectivement ministre des Transports et secrétaire d’état aux Transport et à la mer, pour évaluer au préalable son impact environnemental. Les études réalisées sont aujourd’hui achevées et ont été présentées à l’ACNUSA (Autorité de contrôle des nuisances sonores aéroportuaires). Conclusions de l’autorité indépendante : effectivement, aucune nouvelle commune ne sera survolée à des altitudes inférieures à 3000 mètres.Les nouvelles routes du Sud – Site de la DGAC

Une question sur le bruit ?