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Plus de huit Français sur dix préoccupés par les nuisances sonores

Un sondage de l’Ifop pour le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie révèle que le bruit est une source majeure de nuisances pour une majorité de Français, à leur domicile et sur leur lieu de travail.

sondage-ifop-francais-nuisances-sonores-2014Un sondage de l’Ifop pour le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie révèle que le bruit est une source majeure de nuisances pour une majorité de Français, à leur domicile et sur leur lieu de travail.

Le sondage « Les Français et les nuisances sonores » réalisé à la demande du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie en septembre 2014 et dont les résultats ont été annoncés aux 7èmes Assises nationales de la qualité de l’environnement sonore, révèle que 82% des Français sont préoccupés par le bruit (47% le sont « plutôt » et 35% le sont « tout à fait », échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus).Signe que le bruit représente une question d'importance dans la vie quotidienne, moins d'une personne interrogée sur cinq ne prête pas d'attention particulière à ce type de désagrément.

Quelles sont les sources de nuisances sonores les plus fréquemment incriminées ? Deux principales sources émergent : la circulation routière (37% de mentions "en premier", 67% au total) et le voisinage (respectivement 38% et 65%). Les équipements du domicile, les autres types de transports ou encore les chantiers et autres activités commerciales – cités tout au plus par 15% des interviewés – sont nettement moins identifiées comme source de gêne.

Concernant l’ancienneté de la nuisance, une majorité de personnes ressentant une gêne liée aux bruits au domicile (54%) déclarent que cette contrainte dure depuis plus de trois ans ; à l’inverse, un peu moins d'un quart (22%) estiment que ces nuisances sont plutôt récentes (moins d'un an). Mais sans que cette ancienneté de la gêne ressentie influe de manière conséquente sur l'intensité de cette contrariété.

Autre enseignement de ce sondage, les nuisances diurnes apparaissent comme étant les plus fréquentes. De fait, les nuisances sonores provoquant une gêne au domicile ont essentiellement lieu de jour (48%), bien davantage que de nuit (24%) ou lors de ces deux périodes (28%). A noter que ces nuisances vécues durant la journée se révèlent parallèlement être les moins gênantes : seules 25% des personnes affirmant être "très gênées" par les nuisances sonores indiquent que ces désagréments surviennent essentiellement de jour (contre 59% de celles qui ne les jugent que "peu gênantes").

En dehors de son domicile, le bruit se révèle une gêne répandue, mais pas nécessairement plus importante que chez soi. La proportion d’actifs estimant être gênés par le bruit sur leur lieu de travail est très proche de celle des personnes concernées par ce problème à leur domicile. A signaler qu'une faible part (mais néanmoins significative) de personnes exerçant une activité professionnelle (14%) considère que ces nuisances sont « très gênantes » ; cette proportion se monte néanmoins à 27% parmi les ouvriers.

La ministre en charge de l'écologie, qui a eu connaissance des résultats de ce sondage, a profité des Assises de l'environnement sonore pour annoncer quelques mesures (voir notre article « Ségolène Royal annonce cinq mesures aux Assises de la qualité de l'environnement sonore »).

Les Français et les nuisances sonores - Sondage Ifop pour le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie - Septembre 2014

Télécharger la présentation du sondage - Télécharger la synthèse du sondage

Une question sur le bruit ?