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Lyon-Saint-Exupéry : expérimentation d’une double approche acoustique et thermique au voisinage des aéroports

En application du principe pollueur-payeur, une taxe exclusivement affectée au dispositif d’aide à l’insonorisation au voisinage des aéroports est collectée auprès des compagnies aériennes pour chaque décollage d’avion de plus de 2 tonnes. Ce système bénéficie aux riverains des dix principaux aéroports français. Par ailleurs, la conférence de Copenhague vient de rappeler au monde entier l’urgence de tout mettre en œuvre pour s’attaquer au réchauffement climatique. Lorsqu’on intervient sur un logement pour en améliorer l’isolation acoustique aux bruits extérieurs, le bon sens voudrait donc que l’on profite des travaux pour améliorer du même coup l’isolation thermique. Mais le bon sens ne suffit plus quand il s’agit de savoir qui doit financer l’éventuel surcoût d’une intervention à vocation thermique. De fait, les compagnies aériennes verraient d’un mauvais œil une ponction supplémentaire, motivée par la thermique. Afin de mettre ces idées en pratique, la commission technique du Conseil national du bruit (CNB) a souhaité proposer aux gestionnaires des aéroports de Marseille, Lyon et Toulouse une expérimentation visant à prendre en compte les deux thématiques. Dans un communiqué de presse daté du 9 février 2010, Aéroports de Lyon annonce la signature d’un accord cadre avec l’ADEME, visant à mettre en œuvre pour la période 2010-2013 un ensemble de mesures en faveur de la maîtrise de l’énergie, de l’optimisation des déplacements au sol, de la maîtrise des nuisances sonores et de l’amélioration de la qualité environnementale des bâtiments. Dans le cadre de cette démarche conjointe, les riverains de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry bénéficieront de la participation de l’ADEME à l’expérimentation de l’approche acoustique et thermique des habitations dans le cadre de l’aide à l’insonorisation. Avec cet accord, Aéroports de Lyon franchit donc le pas. Selon Jean-Luc Garcia, le responsable du service d'aide aux riverains d’Aéroports de Lyon, l’expérimentation devrait porter sur une centaine de logements, représentatifs des différentes typologies d’habitat, et s’étaler sur une durée de 8 à 10 mois environ. Au terme de cette opération, on devrait en savoir davantage sur les tenants et aboutissants – financiers surtout, mais aussi méthodologiques – du montage de telles solutions globales.Source : Aéroports de Lyon s’engage avec l’ADEME dans une action résolue de réduction des nuisances environnementales - Communiqué de presse d’Aéroports de Lyon du 8 février 2010

Une question sur le bruit ?