L’évaluation de l’ambiance sonore en quartiers tranquilles ou zones 30

• Auteur :

  ROZEC, V. ; RUMEAU, M.

• Auteur moral :

• Année de parution :

  2000

• Résumé :

  La Psychologie de l’environnement a comme objet d’étude les interrelations entre l’homme et son environnement physique dans une perspective dynamique et réciproque. Sa spécificité est d’analyser les perceptions, les attitudes et les comportements en relation explicite avec le contexte physique et social dans lequel l’individu évolue. Dans cette perspective, la perception sonore est largement subjective et ne peut résulter d’un simple traitement du signal acoustique. Elle est influencée par le vécu des citadins, leurs attentes, leurs besoins spécifiques, leurs appartenances sociale et culturelle (Moch & Maramotti, 1995 [15] ; Moser, 1992 [16]). De plus, des variables psychologiques participent à la perception et à l’évaluation de notre environnement sonore. Ces facteurs fonctionnent comme des filtres qui viennent moduler la perception du signal acoustique. La perception permet d’appréhender l’espace sous forme de catégories (aspect cognitif), d’établir des jugements relatifs à la qualité des lieux (aspect évaluatif) et d’anticiper notre intervention dans un lieu donné (aspect actif). Comprendre la perception sonore en terme de confort ou de gêne suppose la prise en compte des significations que l’individu accorde à la source et au contexte dans lequel elle est perçue. Cette étude in situ se propose d’explorer la perception sonore des riverains lors de leurs déplacements quotidiens dans deux quartiers parisiens. Notre choix s’est porté sur les zones 30 ou quartiers dits tranquilles dans la mesure où ces aménagements ont montré leur efficacité en matière de sécurité routière, d’appropriation des espaces par les piétons, de qualité des espaces1. Cependant, peu d’études ont été réalisées concernant l’environnement sonore de ces sites. Nous voulons savoir si dans les quartiers tranquilles de la Butte-aux-Cailles et du quartier Nationale, le confort sonore peut être appréhendé différemment par rapport à des rues sans aménagement spécifique de la voirie. Notre hypothèse principale est que dans ce cadre environnemental privilégié (zones 30) la qualité de vie participe à une évaluation positive de l’environnement sonore permettant de définir le confort sonore.

• ISBN :

• Thématique(s) :

  Arts, design et paysages sonores, Équipements, technologies et recherche, Politiques publiques, Urbanisme et aménagement

• Type de contenu :

  Article scientifique

• Mot(s) clé(s) :

• Langue :

  Français

• Disponible en prêt au CidB :

  Oui

• Réf. CidB :

  78/09529

• Lien de téléchargement :

  https://www.bruit.fr/revues/78_09529.PDF