Étude et réalisation d’une cabine de simulation pour l’évaluation psychoacoustique de la gêne induite au sol par un bang supersonique
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Auteur :
RABAU G., HERZOG P., MEUNIER S. -
Auteur moral :
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Année de parution :
2011 -
Résumé :
Le vol d’un avion à vitesse supersonique engendre au sol une onde de choc acoustique que l’on appelle bang supersonique. Il s’agit d’un son impulsionnel dont la signature temporelle est particulière (onde en «N» ou en «U»). Sa pression acoustique maximale est de l’ordre de 120 Pa avec un spectre particulièrement important dans les très basses fréquences (entre 1 et 30 Hz). De plus, son signal temporel comporte plusieurs fronts assez raides (temps de transition de l’ordre de 1 à 10 ms). Il apparaît que cette onde provoque une gêne importante sur tout son passage. On sait que la sonie, c’est-à-dire l’intensité du son telle qu’on la perçoit, est le paramètre principal intervenant dans la sensation de gêne due à une source sonore. Mieux connaître la sonie des bangs supersoniques nous conduira à mieux évaluer la gêne causée par de telles sources de bruit. Notre étude a pour but de reproduire en laboratoire la variabilité du bang au sol sous l’effet de sa propagation à travers la couche limite atmosphérique turbulente afin d’en estimer la gêne par une étude psychoacoustique. La première étape consiste à générer de façon expérimentale, à l’intérieur d’une cabine de simulation, différents signaux représentatifs de la variabilité du bang supersonique. Ceci est difficile en champ libre, aussi nous avons choisi de limiter le volume d’écoute à une cabine de dimensions réduites (L x l x h = 3 m x 2 m x 2 m) mais suffisantes pour accueillir confortablement une personne. Cette cabine est équipée d’un système de reproduction bi-canal, qui traite différemment deux bandes de fréquences : en dessous de 200 Hz et de 200 Hz à 20 000 Hz. Les signaux restitués sont tout à fait conformes à ceux que l’on pourrait entendre en extérieur. Le premier résultat de cette étude a confirmé que les bangs supersoniques sont peu gênants lorsqu’ils sont entendus à l’extérieur. Seul un effet de sursaut est constaté. Ensuite les tests perceptifs menés sur ces différents bangs générés ont montré que la gêne comme la sonie augmentent quand le niveau crête augmente, et que la durée interpic ou le temps de montée diminuent. Un modèle est proposé prenant en compte ces 3 principaux paramètres physiques du signal d’un bang supersonique. -
ISBN :
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Thématique(s) :
Équipements, technologies et recherche -
Type de contenu :
Article scientifique -
Mot(s) clé(s) :
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Langue :
Français -
Disponible en prêt au CidB :
Oui -
Réf. CidB :
78/13176 -
Lien de téléchargement :